(S.P.P.N.C.)

Peu ou mal représenté auprès du publique et des institutions, le monde de la plongée en Nouvelle-Calédonie est desservi, depuis longtemps, par un manque de structuration et de coordination.
Tous ceux exerçant individuellement ou en sociétés, ont donc décidé de se regrouper au sein d’une confédération syndicale crée le 15 avril 2005, sous l’appellation :
“SYNDICAT des PLONGEURS PROFESSIONNELS de NOUVELLE CALEDONIE”.

Le préambule des statuts du syndicat est le suivant :

Dans un secteur économique local difficile et au développement laborieux, la situation des plongeurs dits « professionnels » en Nouvelle-Calédonie est préoccupante, tous secteurs confondus et à plusieurs égards :

Il a donc été décidé, dans un esprit de sauvegarde de l’intérêt général et du développement d’une image de marque qualitative et performante, de créer une association très largement ouverte à tous les professionnels concernés ; sans clauses d’exclusion, ni conditions d’entrée contraignantes.

Notre statut de syndicat nous permet de vous représenter auprès de l'Etat et des collectivités. Nous entendons accompagner nos adhérents pour faciliter leurs activités, et défendre l'intérêt général de la profession.
N'hésitez pas à nous faire part de vos questions et de vos attentes, nous comptons sur vous, rejoignez-nous ! webmaster@newcaledonia-diving.com

Sécurité plongée

Quels sont les principaux problèmes, auxquels notre syndicat doit s'efforcer de trouver des solutions ?

  1. Dans le secteur TRAVAUX
    Bien malheureusement pour ce secteur, la seule réglementation applicable en Nouvelle-Calédonie est le vieil arrêté n° 79 de novembre 1979, dépoussiéré le 22 décembre 2004, sans consultation d'aucun professionnel qualifié dans le secteur des travaux sous-marins.
    Autrement dit, il y a un très sérieux ménage à faire dans cet arrêté ! Pour exemples :
    _N'importe qui, sans la moindre qualification professionnelle, peut s'improviser "plongeur professionnel", ou responsable de chantier en travaux sous-marins, il suffit d'avoir un brevet de plongeur niveau 2 de la FFESSM ou équivalent...
    _Nous trouvons donc, pêle-mêle, des pâtissiers, des restaurateurs, des moniteurs PADI, des retraités de l'armée (indexés à 75 %...), de jeunes demandeurs d'emploi, etc.
    _Certains commanditaires de travaux et pas des moindres, voir des institutions, croient avoir recours aux services d'un scaphandrier qualifié en travaux sous-marins en exigeant un "classe 2 B", comme si cette mention avait un jour autorisé sont titulaire à faire les moindres travaux immergés !
    _Il en résulte des effets très pervers, dont essentiellement une dévalorisation générale de toute la profession, une perte de crédibilité, des outillages appropriés rarement disponibles, ou incorrectement mis en oeuvre, des personnels sous-payés, des scaphandriers qualifiés en travaux (INPP) qui ne trouvent pas de travail à moins d'être également sous-payés, etc. ;
    _ Des personnels locaux parfois compétents, mais désabusés, auxquels on fait miroiter des qualifications nationales et qui ne voient jamais rien venir, car il est tellement plus facile de continuer à les exploiter à moindre frais, leurs employeurs n'étant eux-même pas qualifiés ;
    _Plus qu'ailleurs, en matière d'attribution des marchés, ce terreau est particulièrement propice au développement des réseaux basés sur le copinage et le dénigrement des concurrents. Pour palier le manque de compétences ? Peut-être... Toujours est-il que, dans un tel contexte, on se "mord la queue" et, sans une réglementation adaptée, il est impossible de sortir de cette spirale.
    En ce qui concerne les navires exploités par les entreprises de travaux, là encore la réglementation est à géométrie très variable : supposée satisfaire les exigences liées aux "navires de charges", ce qui est impossible pour les petits bateaux mis en oeuvre en NC, les dossiers se traitent au cas par cas, selon le "bon vouloir" de l'autorité compétente... Idem pour les qualifications requises pour le commandement de ces navires, si vous n'avez strictement aucun brevet, il ne vous en sera demandé aucun... Si vous en avez un, quelqu'il soit, c'est celui-là qui sera exigé... On appelle ça une politique " à la tête du client ". D'aiileurs, certains exploitent avec des navires de plaisance (privés) et d'autres avec des navires ayant un statut professionnel utilisés aussi à titre privé ; c'est difficile de s'y retrouver dans ce manque de transparence. Attitude administrative peu propice à calmer les esprits et les arrière-pensées, mais surtout peu propice aux investissements conséquents dans ce secteur, qui, comme dans la plupart des secteurs économiques en NC, à besoin de souplesse, certes, mais aussi de repères.
  2. Dans le secteur TOURISTIQUE
    L'application de la délibération n° 351 du 18 janvier 2008 "portant réglementation de la profession d'entrepreneur de transport et d'activités nautiques à caractère touristique en Nouvelle-Calédonie", dont les arrêtés d'application ne sont pas sortis au J.O., un an et demi après publication de ladite délibération, mais qui vont rendrent plus contraignante l'organisation de la plongée touristique en NC qu'en métropole, voir n'importe où ailleurs dans le monde, alors que, paradoxalement, le développement de cette activité est jugée primordiale par tous les intervenants politiques et économiques... En effet, il apparaît qu'il ne sera pas tenu compte du statut des navires de plongée (plaisance) et que sera rendu obligatoire l'obtention d'un diplôme professionnel (Cne 200) normalement requis pour le commandement des navires de commerce. Ajoutons une visite de sécurité annuelle obligatoire, alors qu'elle ne l'est normalement pas pour les navires de plaisance ; il était difficile d'imaginer plus contraignant comme mesures réglementaires... A quoi bon, pour un centre de plongée, exploiter un navire immatriculé à la plaisance ? Ce n'est évidemment pas avec de telles contraintes que le tourisme plongée va se développer en NC.
    Un autre problème est sur le plan de la représentativité, l'association "NOUVELLE CALÉDONIE PLONGÉE", qui ne regroupe en réalité qu'une minorité des structures commerciales du pays et qui se fait passer pour "l'association des centres de plongée de Nouvelle-Calédonie", alors qu'elle ne sert que la défense des intérêts commerciaux de ses membres, trop souvent au détriment des intérêts de la profession et, de surcroît, en dénigrant auprès des institutions et pouvoirs publics tous ceux qui semblent leur faire de l'ombre.
    A noter que les statuts de cette association exigent un double parrainage pour en faire partie, avec un droit de veto de son conseil d'administration, sans avoir à se justifier... Il y a plus représentatif et démocratique.
    Loin de rassembler, cette association s'est faite une spécialité de diviser. Afin de contourner le syndicat de la profession, elle est allée jusqu'à affilier ses membres à celui du nautisme (S.A.N.T.) qui n'a pourtant rien à voir avec les activités subaquatiques et n'en a juridiquement pas la faculté...
    Egalement, sur le plan commercial, cette association a diffusé un "forfait interclub", devenu "carte +" tendant à faire croire qu'il y aurait un avantage financier pour les utilisateurs, alors qu'il s'agit en fait d'une publicité tout à fait mensongère, qui, à la finale, se retourne contre tout le secteur d'activités.

Quelles peuvent être les solutions à ces problèmes ?

Travaux sous-marins en Nouvelle-Calédonie ?
Une profession en léthargie réglementaire, peut-être volontaire, depuis des années
un manque crucial de qualification et de compétences, qui pourtant frappent à la porte...

N'importe qui, sans la moindre qualification professionnelle, peut s'improviser "plongeur professionnel", ou entrepreneur en travaux sous-marins...