Avis aux investisseurs en Nouvelle-Calédonie : l'exemple de Raoul MONTHOUEL face à une justice et une presse dignes de l'époque coloniale avec ses "petits arrangements"... (mise à jour Décembre 2013)
Lorsque des innocents doivent se défendre devant des accusateurs de métier, intronisés dans leurs fonctions par tout l'apparat volontairement impressionnant et protocolaire de l'appareil judiciaire, ils sont particulièrement démunis, voire en proie de panique et de perte totale de moyens, de leurs facultés. Malheureusement, la justice est le jouet d'hommes et de femmes de nos temps, le fruit des tares et du côté obscure de nos sociétés. Ceux qui la servent sont-ils complices ou victimes ? une chose est certaine, ils en sont le corps et l'esprit.
"La justice est la sanction des injustices établies" Anatole FRANCE (1844-1924, Académie Française, Prix Nobel 1921).
Il m'est apparu manifeste, en Nouvelle-Calédonie, que le propre du magistrat, et peut-être la maîtrise du droit et toute lecture administrative, semble être de rendre équivoque la plus claire des règles, en l'interprétant à sa faveur, à sa façon, faut-il préciser unilatérale. Cette remarque sied parfaitement à l'administrateur des affaires maritimes à l'époque des faits évoqués dans cette page, Monsieur Vincent DENAMUR.
Autre chose qui m'a interpellé et choqué, est le fait que certain de mon bon droit, il m'est arrivé d'aller jusqu'en cour de cassation (affaire administrative). Or, il s'avère que, se retranchant (un peu trop facilement) derrière la fameuse "Loi Organique"[Note] de la Nouvelle-Calédonie, la cour de cassation se déclare incompétente et que la Nouvelle Calédonie soit une zone de non droit, où on ne sait plus ce qui est applicable ou pas, à moins d'être un de ces "spécialistes" cité supra...
Je suis également attristé d'avoir découvert, à travers cette gente en robe qui fréquente les couloirs du palais de "justice" de Nouméa, à quel point c'est un univers de coquins, dans le sens original du terme : malhonnête et sans scrupule, unis dans une sorte de confrérie "magistrale" et faisant leur "business" sur le dos de gens en détresse et inexpérimentés vis à vis de l'appareil judiciaire. Bien sûr, il ne faut pas généraliser car certains sortent du "lot" et méritent le respect, mais le niveau général est extrêmement bas aux yeux du justiciable en Nouvelle-Calédonie (comme ailleurs en Mélanésie).
J'ai en tout cas définitivement compris l'adage qui dit que "le pire des arrangements amiable vaut mieux que le meilleur des procès". Mais quand on est assigné comme je l'ai été... que faire ?
Il est attristant que ceux qui représentent leur pays à travers leur administration, puissent, pour certains, avoir à ce point perdu le sens de valeurs essentielles et que d’autres puissent être tellement faibles, ou incompétents, pour ne pas dénoncer des pratiques honteuses, indignes, lorsqu’ils n’y contribuent pas activement par une complice indifférence ou esprit corporatif.
Je remercie le premier substitut MC pour sa colère dans les couloirs du parquet de Nouméa, rapportée par mon avocat avant que tout ceci ne commence et qu’il ne parte à la retraite ; lui, question plongée il savait de quoi il parlait. Je salue la décision du magistrat du Parquet R de s'être désisté et de ne pas avoir requis contre moi dans l'affaire de "mise en danger".
Alors qu'il n'en était plus que le président honoraire, il avait rendu hommage aux juges qui avaient réhabilité Dreyfus en 1906 :
"Dans notre pays, subsiste dans le tréfonds de la conscience populaire, cette vieille méfiance à l'égard des juges, méfiance qu'accroît encore la vue des défectuosités d'une machine vieillie et vite essoufflée dans l'effort" Les juges de 1906, dont nul n'a retenu les noms, disait-il " nous ont appris que juger, c'est aimer écouter, essayer de comprendre et vouloir décider (...) Ils nous ont appris que, dans l'action de juger, il fallait toujours laisser place au doute mais que, jamais, la moindre place ne devait être laissée à la 'rumeur', au 'préjugé', au soupçon. Ils nous ont appris qu'il ne fallait jamais mépriser le droit, la règle de droit préexistante et objective. Ils nous ont appris qu'il fallait toujours avoir égard à la personne qui souffre dans sa liberté, dans sa réputation, dans sa vie familiale et affective. Ils nous ont appris qu'en se présentant devant un juge indépendant et libre, un homme ou une femme ne devait se sentir humilié avant que justice soit passée".
Du reste, toute ma pensée vient bien sûr à la victime de l'accident de plongée qui avait mon âge, à sa femme et à ses enfants. Pensée attristée que je ne peux dissocier cependant d'une colère à l'égard de ces organisations de plongée, très commerciales, venues des USA et qui "fabriquent" des "instructors" de plongée... à renfort de cartes de crédit ("Put A Dollars In...") et de décharges de responsabilité ! "Ceux qui la servent sont-ils complices ou victimes ? une chose est certaine, ils en sont le corps et l'esprit".
Que penser au sujet des faits :
Quant à moi, mes concurrents n'avaient pas attendu ma démolition pour me voler impunément mes photographies à leurs fins publicitaires, à l'instar du G.I.E Nouvelle Calédonie Toursime, qui avait donné l'exemple en imprimant sa brochure 2006 sans même me lister comme prestataire et encore moins mentionner de droits d'auteur.
Entre-temps, certains, comme au phare Amédée, ne sont pas gêné pour reprendre mon activité de plongée en casques très convoitée et utililer ma marque commerciale avec le même culot, les mêmes appuis et la même impunité qui m'avaient valu d'être chassé de l'île aux Canards, où je m'acquittais de la location d'une concession, depuis des années, pour l'implantation du ponton flottant de ma société.
Je m'étais posé la question de savoir pourquoi l'emblême de la justice tenait un glaive à la main. A présent, j'en connais une bonne raison : pour les mises à mort.
J'avoue (oui, finalement j'avoue quelque chose) que même mal équilibrée, j'aurais préféré la balance...
J'ai donc entrepris le très long chemin de la reconstruction morale, qui passe par celui de la compréhension, détaillée, laborieuse et douloureuse de ces évènements.
Il m'est impossible prétexter la fatalité du hasard et je dois me résoudre à comprendre mes erreurs, à ne pas les réitérer et, si possible, faire profiter mon entourage de cette "expérience" afin d'en tirer quelque chose de positif. « Il n’y a pas de hasard, parce que le hasard est la Providence des imbéciles, et la Justice veut que les imbéciles soient sans Providence » a écrit Léon BLOY 1846-1917 dans "Le Mendiant ingrat" (Mercure de France) préface.
Mais, si bonne providence s'offre à moi à présent, je ne la dédaignerai pas et la traiterai selon les conseils de François RABELAIS 1494-1553 : Vie inestimable du Grand Gargantua, père de Pantagruel, chap. 34 : "Les cas de hasard jamais ne faut poursuivre jusques à leur période* et […] il convient à tous chevaliers révérentement traiter leur bonne fortune sans la molester ni gêner".
*à leur plus haut point.
Depuis quelques temps, on utilise un terme de plus en plus répandu et qui, grâce aux moyens d'expression et de communication à notre disposition, ne le sera que davantage : Lanceur d'Alerte.
[Note] "En France, la loi organique relative à la Nouvelle-Calédonie (abrégée en LONC) est le texte déterminant le cadre juridique de l'organisation institutionnelle de la Nouvelle-Calédonie.
C'est une loi organique, qui a une valeur supérieure à la loi ordinaire et dans une certaine mesure aux autres lois organiques. Elle établit les normes juridiques du nouveau statut prévu par l'accord de Nouméa du 5 mai 1998 (...) [elle] donne des outils pour le rééquilibrage économique et social et organise la future consultation d'autodétermination".
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"Res judicata pro veritate habetur"
Axiome de l'ancier droit, toujours en vigueur :
"Chose jugée, chose démontrée ; arrêt rendu vaut titre formel".
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Personnes impliquées dans ce dossier et y ayant apporté une contribution exclusivement à charge, au détriment de la vérité (liste non exhaustive) :
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[Note 1] Mr Cyril OZOUX vice-président au tribunal de première instance de Nouméa, époux de Mme Fabienne SAVREUX épouse OZOUX substitut du procureur. L'épouse au réquisitoire et l'époux au jugement !
[Note 2] Mr Ermenegilde SIMETE, substitut du procureur de la République près le tribunal de première instance de Nouméa, a fait l'objet d'une sanction de déplacement d'office à Evry, par décision en date du 21 janvier 2013.
[Note 3] Mme Joëlle RONDREUX, épouse DE COLLORS, juge au tribunal de première instance de Nouméa (placée en position de congé de longue durée par décret 15 janvier 2009), dont le mari était nommé "expert" auprès du tribunal, dans une affaire pour laquelle j'étais plaignant et qui rendra un avis défavorable, à l'encontre du bon sens, des faits pourtant établis et de la vérité.
[Note 4] Ludovic FRIAT, Jean-Louis THIOLET, Frédéric DEGRESLAN, Magali FRAIGNE (Cabinet REUTER-DE RAISSAC) : personnes connues pour avoir déjà fait l'objet de manquements déontologiques.
[Note 5] Mr Christian LAUQUE vice-président au tribunal de première instance de Nouméa, Mme Isabelle LACROIX, épouse LAUQUE vice-procureure de la République près le tribunal de première instance de Nouméa. L'épouse au réquisitoire et l'époux au jugement !
[Note 6] Mr Jean-Pierre VIDALLIER, auquel il a été reproché une bavure judiciaire (dans une autre affaire), muté disciplinairement début mai 2010 au tribunal d'Evry.
[Note 7] Capitaine de police Philippe JUGANT : promu au grade de Commandant le 6 janvier 2011. Voici un exemple, dans le cadre de cette affaire, des "petits services et arrangements d'enquête" rendus au parquet en la personne du substitut Richard DUTOT.
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