NOUVELLE-CALÉDONIE : DÉNI de JUSTICE, TRAQUENARD JUDICIAIRE et OSTRACISME

Avis aux investisseurs en Nouvelle-Calédonie : l'exemple de Raoul MONTHOUEL face à une justice et une presse dignes de l'époque coloniale avec ses "petits arrangements"... (mise à jour Décembre 2013)
       

Lorsque des innocents doivent se défendre devant des accusateurs de métier, intronisés dans leurs fonctions par tout l'apparat volontairement impressionnant et protocolaire de l'appareil judiciaire, ils sont particulièrement démunis, voire en proie de panique et de perte totale de moyens, de leurs facultés. Malheureusement, la justice est le jouet d'hommes et de femmes de nos temps, le fruit des tares et du côté obscure de nos sociétés. Ceux qui la servent sont-ils complices ou victimes ? une chose est certaine, ils en sont le corps et l'esprit.
"La justice est la sanction des injustices établies" Anatole FRANCE (1844-1924, Académie Française, Prix Nobel 1921).

 

X. ADIEU... "BANDE DE TERRE" CALÉDONIENNE

Ayant pleinement satisfait à mes obligations judiciaires et aux responsabilités dont on m'avait affublées, j’ai quitté tout à fait réglementairement et librement Nouméa le 1er décembre 2009 vers 5H00 du matin, à destination des îles Fidji, avec ma compagne japonaise et nos deux très jeunes enfants. Ma famille éclatait, puisque mon fils aîné restait à Nouméa.
Le pont arrière du bateau était chargé d’un désordre exposé aux embruns, bribes disparates mais utiles de 26 années d’une vie calédonienne. Nous allions vers une destination totalement inconnue, sans imaginer ce que représentait un voyage en haute mer sur plus de sept cent mille nautiques, sans pilote automatique. Mais j'étais tellement écœuré par le traitement dont j'avais fait l'objet, que pas même le risque cyclonique, réel à cette époque de l'année, n'aurait pu me retenir en Nouvelle-Calédonie.
On fit face au cyclone "MICK" force 4 à notre arrivée à Suva.

Une dernière page était donc tournée pour « NOUMEA DIVING » qui avait été, de loin, la principale structure de plongée touristique de Nouvelle-Calédonie, avec dix sept années d’une exploitation exemplaire jusqu’à son seul et unique accident de plongée; fait tout de même remarquable et exceptionnel pour un tel établissement touristique gérant quotidiennement une activité classée « à haut risque », avec une grosse unité de plongée, une capacité d’accueil en conséquence et une clientèle Japonaise estimée "sensible" et exigente.

J'ai cependant encore trop présent à l'esprit des années d'un discours politique incitant à investir dans un tourisme "en mal de décollage"... depuis plus 40 ans. J'y avais investit plus de soixante millions XPF (500.000 euros), ce qui représentait bien plus que les investissements de tous mes concurrents réunis, sans que je n'ai jamais trouvé le moindre appui administratif en retour; bien au contraire ! Peut-être aurais-je dû organiser des barbecues et des causeries (comme mes concurrents subventionnés) au lieu de travailler 16 heures par jour, tous les jours de l'année...

La Nouvelle-Calédonie me laissait quand même les souvenirs de 25 ans d'encadrement en plongée, à titre bénévole ou professionnel, et de bien d’innovations, d'excursions et d'activités exceptionnelles dont j'avais eu l'initiative dans différents secteurs : plongée sur la côte Est à Hienghène, Thio (Récif Poui-Poui), Goro (fosse aux requins), doubles plongées dans la matinée au départ de Nouméa (estimé alors impossible), plongée en grottes à Lifou (dont avec Ushuaïa), nourrissage de requins passe de Boulari, création du tout premier "PADI Dive Center", création du tout premier site Internet dédié à la plongée, création de plongée en casques à l’île aux Canards, ouverture des plongées au Club Med, mise en service d’un navire de plongée de grande capacité (estimé impossible), expéditions plongée dans le grand Sud, etc.

Mais le sentiment qui prédomine encore aujourd'hui, est celui du gâchis et de la frustration, par le fait que pratiquement tous mes soucis, durant toutes ces années, n'étaient pas venus de la difficulté à réaliser ce que d'autres étaient incapables d'imaginer ou d'oser entreprendre, mais du succès de leur réalisation !

La langue de bois et l'hypocrisie n'ayant jamais été ma tasse de thé, il en ressort que mon échec fut de ne pas appréhender correctement les bassesses liées à la jalousie commerciale et les procédures sans fins qui en découlèrent, par lesquelles, au lieu de réaliser bien d'autres projets, je découvris les méandres du copinage, à travers la franc-maçonnerie, les clubs de services et... le monde judiciaire.
Je ne m'imaginais pas que, sous le couvert "d'étiquettes respectables", la nature humaine puisse présenter des aspects aussi mesquins et méprisables, jusqu'à mettre hors-circuit un des prestataires qui avait le plus oeuvré au développement et à la réputation du tourisme plongée en Nouvelle-Calédonie, précisément en raison de son succès et parce qu'il desservait des intérêts concurrentiels.

A l'heure où encore bien des politiques se prévalent du "Gaullisme", une phrase bien connue du "Grand Homme" et qu'on lui attribue à l'intention de la Nouvelle-Calédonie et de sa classe politique me vient à l'esprit : "Ah, cette bande de terre peuplée d'une bande de c...".

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