NOUVELLE-CALÉDONIE : DÉNI de JUSTICE, TRAQUENARD JUDICIAIRE et OSTRACISME

Avis aux investisseurs en Nouvelle-Calédonie : l'exemple de Raoul MONTHOUEL face à une justice et une presse dignes de l'époque coloniale avec ses "petits arrangements"...
(Téléchargé en octobre 2013)
       

Lorsque des innocents doivent se défendre devant des accusateurs de métier, intronisés dans leurs fonctions par tout l'apparat volontairement impressionnant et protocolaire de l'appareil judiciaire, ils sont particulièrement démunis, voire en proie de panique et de perte totale de moyens, de leurs facultés. Malheureusement, la justice est le jouet d'hommes et de femmes de nos temps, le fruit des tares et du côté obscure de nos sociétés. Ceux qui la servent sont-ils complices ou victimes ? une chose est certaine, ils en sont le corps et l'esprit.
"La justice est la sanction des injustices établies" Anatole FRANCE (1844-1924, Académie Française, Prix Nobel 1921).

II. CINQ ANS PLUS TARD

L’état d’esprit dans lequel je me trouvais ces dernières années était, permettez-moi la comparaison, celui de la victime d’un viol collectif pour lequel on aurait donné raison aux violeurs dans un procès public, les organisateurs du viol siégeant comme accusateurs, juges et partie civile. Ce viol touchait à mes valeurs morales et sociales, il m'avait fait perdre dix sept années de travail en détruisant mon entreprise et ma réputation. Sa médiatisation m’avait si injustement couché dans le fossé de l’opprobre, sans jamais vraiment me donner la parole, que j'avais dû me résigner à partir.

A présent que les affaires auxquelles je vais faire référence ont été jugées, et assumées sans "mot dire" de ma part (ni jeu de mots), il est temps de donner une autre version que celle du parquet de Nouméa dans ses résumés, attendus et fuites à travers la presse locale ; afin que mes proches, mes amis qui m’ont soutenu, mes relations qui m’ont accordé leur confiance, et tous les autres, puissent se faire une opinion en considérant aussi ma version des faits.

De surcroît, il me paraît important que ceux qui ont une charge public, qui doivent respecter une étique et montrer l'exemple, se sentent à "découvert" lorsqu'ils dérogent à la bonne règle par des comportements tout aussi honteux que méprisables ; eux aussi devrait être justiciables, au moins dans l'opinion publique. Que dire des trop rares et insatisfaisantes discrètes mutations, en regard de tous ceux qui "passent au travers" et sont même promus...
Pour parfaire l'authenticité de mon récit, dans un soucis de transparence, mon propos est illustré de références à des documents officiels accessibles en ligne, totalement occultés lors des procédures judiciaires, disparus des dossiers dans les méandres du parquet de Nouméa...

A l’heure où j’écris ces lignes, le dernier volet de l'affaire judiciaire me concernant, ou plutôt « des affaires » devrais-je dire, vient de se refermer sur une discrète relaxe au terme d’années d’iniquités, dans toutes les procédures judiciaires concernant ma société, ou moi-même, fussions-nous plaignants.

Un résumé chronologique succinct des faits essentiels, avec un bref rappel du contexte commercial du secteur de la plongée à Nouméa, rédigé le 9 janvier 2009, avait permis à mon avocat de faire le point de la situation à son retour de vacance, juste avant lequel le parquet s’était empressé de me faire comparaître (audience du 31 décembre 2008) sans me laisser matériellement le temps de préparer aucune défense.

Voilà ce qui s’est passé en dehors de ce résumé et par la suite :

 

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