Avis aux investisseurs en Nouvelle-Calédonie : l'exemple de Raoul MONTHOUEL face à une justice et une presse dignes de l'époque coloniale avec ses "petits arrangements"... (mise à jour Décembre 2013)
Lorsque des innocents doivent se défendre devant des accusateurs de métier, intronisés dans leurs fonctions par tout l'apparat volontairement impressionnant et protocolaire de l'appareil judiciaire, ils sont particulièrement démunis, voire en proie de panique et de perte totale de moyens, de leurs facultés. Malheureusement, la justice est le jouet d'hommes et de femmes de nos temps, le fruit des tares et du côté obscure de nos sociétés. Ceux qui la servent sont-ils complices ou victimes ? une chose est certaine, ils en sont le corps et l'esprit.
"La justice est la sanction des injustices établies" Anatole FRANCE (1844-1924, Académie Française, Prix Nobel 1921).
Le lendemain matin, je découvre que les détails de cette fiction de faits reprochés, sortis tout droit des tiroirs du substitut Richard DUTOT sont devenus réalité...
En effet, ils font les titres du quotidien local en des termes qui ne laissent planer aucun doute quant à leur authenticité et... ma culpabilité ; sauf au lecteur érudit qui voudrait faire l'effort de relever quelques temps de conjugaison au conditionnel, utilisés très parcimonieusement dans les colonnes du seul journal de Nouvelle-Calédonie "Les Nouvelles Calédoniennes" et de son site Internet.
Je dois me rendre à l'évidence : mon procès dans la presse a commencé avant celui devant un jury ! Je n'ai pas davantage droit à une présomption d'innocence, que je n'en ai eu pour une instruction diligentée auprès d'un juge d'instruction (accessoirement assortie d'un secret d'instruction).
Malheureusement, ce n'était que le début de cette couverture médiatique et des "fuites" du bureau du substitut du procureur Richard DUTOT, dont les déclarations et les réquisitoires avaient valeur de jugements dans la presse locale.
Dès lors, devant faire face à une telle médiatisation à travers la ville et tout le pays, j'étais bien fondé d'avoir le sentiment que l'audience, programmée le 31 décembre au palais de justice, ne serait qu'une représentation théâtrale ; car en ce qui me concernait, j'étais déjà jugé dans l'opinion public et ce jugement était sans appel. Bravo substitut Richard DUTOT !
Il faut savoir, pour une bonne compréhension de ce qui va suivre, que la législation plongée en Nouvelle-Calédonie est ainsi faite que l’ensemble des responsabilités liées à l’activité sont partagées entre le « Directeur de Plongée » (présent sur le site) et le « Directeur Technique » (présent ou non sur le site).
Le 22 septembre 2008, jour de l’accident mortel par noyade du client Japonais, les personnes suivantes étaient directement concernées :
L’instructeur Japonais encadrant l’activité, Mme Miwako KAWAI âgée de 37 ans, assurait les fonctions de « Directeur de Plongée » et encadrait personnellement la victime ;
Il convient de faire remarquer que l’activité se déroulait entièrement en Japonais, avec des clients et un encadrement Japonais (sous contrats), des documents dans cette langue et qu’il eut été impossible pour quelqu’un ne parlant, ni ne lisant le Japonais, d’en avoir la charge. Cette impossibilité s’appliquait donc à moi, justifiant la présence d'un encadrement Japonais au sein de l'entreprise.
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