Actualité plongée en Nouvelle-Calédonie 2007

Actualité du mois de décembre 2007

Raoul MONTHOUEL est auditionné par la commission consultative du Congrès

Madame MIGNARD préside la commission consultative du congrès, c'est en qualité de représentant du syncidat des plongeurs professionnels de Nouvelle-Calédonie (SPPNC) et à sa demande, que Monsieur Raoul MONTHOUEL a exposé l'avis des centres de plongée touristiques par rapport au projet de délibération visant à réglementer "la profession d'entrepreneur de transport et d'activités nautiques à caractère touristique en Nouvelle-Calédonie" (nouvelle appellation).

Tout d'abord, au début de son audition Raoul MONTHOUEL fait remarquer que, du point de vue sémantique, les activités "subaquatiques" n'ont rien à voir avec les activités "nautiques" et qu'il conviendrait d'en tenir compte pour une plus grande précision quant à la portée de la législation à venir, ce qui va tout à fait dans le sens des observations du Conseil Economique et Social (rapport n° 07/20074) lequel dénonce l'imprécision de l'actuelle réglementation (dél. n° 076/CP).

Ensuite, le représentant du SPPNC a rappelé la règlementation en vigueur, dénoncé les manquements et les interprétations, par l'administration des affaires maritimes, quant à son application à la Nouvelle-Calédonie et les difficultés sérieuses que cela induit aux entreprises du secteur de la plongée, assimilées à tort au "transport de passagers" (charter à la place) ; il a été rappelé le statut particulier du navire de "formation support de plongée" et les qualifications exigibles pour son pilotage. L'administrateur des affaires maritimes, présent à la séance, ne fait aucun commentaire.

Raoul MONTHOUEL s'est également étonné de la lourdeur du nouvel arsenal répressif proposé dans le projet de délibération, que justifieraient les situations conflictuelles et d'infractions dénoncées par certains prestataires concurrents, ces situations ayant en fait pour principale, voire seule origine, l'imprécision et l'inadaptation de la réglementation actuelle (dél. n° 076/CP), ce que confirme le rapport du Conseil Economique et Social rendu en août dernier (n° 07/20074).

Après avoir entendu Raoul MONTHOUEL, la commission consultative a poursuivi ses travaux, un rapport de réunion devrait être rendu ultérieurement.

Actualités du mois de novembre 2007

Quelles pratiques de mouillage pour les centres de plongée ?

A la lumière de l'actualité de ce mois, il nous est apparu intéressant de connaître les différentes pratiques de mouillage des centres de plongée, à la fois professionnels et associatifs.
Une certitude : l'heureuse initiative de la Province Sud, consistant à mettre en place des infrastructures d'amarrage sécurisées, va arranger tout le monde (voir plus bas dans l'actualité de ce mois).
Il convient donc de féliciter celui, ou celle, qui est à l'origine de la réalisation de ce projet qui était dans les tiroirs depuis bien longtemps (voir actualité août 2005, coup de fil à... ).

Revenons aux centres de plongée :
Pour certains, la taille des bateaux a considérablement augmenté (Nouméa Diving et Nautac Alizé) ; mais pour la plupart, elle n'est allée qu'en diminuant : c'est le règne du bateau pneumatique semi-rigide.

Pour ce qui est de la technique de mouillage :
Il apparaît que les trois centres de plongée professionnels, travaillant manifestement avec des touristes (ajoutez Amédée Diving Club aux deux précédemment cités) et mettant en oeuvre les plus gros bateaux, n'utilisent jamais leur ancre : ils privilégient la mise à l'eau d'un plongeur, qui sécurise un bout d'amarrage sur le fond.
Mais pour tous les autres (à l'exception de Lagoon Safari), apparemment, c'est l'usage intensif et systématique de l'ancre et de la chaîne... Etonnant pour des gens dont l'environnement est censé être la ressource financière ou, pour le moins, le leitmotiv, voire la passion !

un vrai massacre !

Dans la foulée, il n'y avait qu'un pas pour s'intéresser à la sécurité laissée en surface à bord du bateau (oui, cette fameuse personne laissée aux commandes, prête à intervenir en cas de problème des plongeurs, ou du bateau lui-même).
Là, question semi-rigides, c'est éloquent et ça se passe de commentaire... Tant que ce ne sont que les pneumatiques qui se sentent seuls (fort heureusement, bien que listées par le GIENCTPS, ces structures fonctionnent essentiellement avec le marché local, donc pas, ou très peu de touristes) :

autres photos disponibles.
Bateaux abondonnés ?

Pour conclure, si les moyens étaient mis en oeuvre pour inciter chacun à respecter la charte de qualité et de responsabilité, tout notre secteur professionnel et notre environnement (au sens le plus large du terme) ne se porterait que mieux et en douceur...
Mesdames, messieurs les politiques, svp, un petit coup de pouce ! (webmaster@newcaledonia-diving.com auteur de cette charte)

Vandalisme sur "la Dieppoise"... Les photos :

Comme relaté ci-dessous, dans l'actualité du mois de septembre 2007, nous nous étions faits l'écho d'un acte de vandalisme sur l'épave de la Dieppoise.

Aucun respect, ni pour le corail, ni pour l'épave, ni pour les autres plongeurs : un exemple à ne pas suivre

Ici la bouée "ADC" du mouillage de chaîne, dont on voit le passage dans le corail qui enveloppait complètement la structure métallique.
A cet endroit, le corail offrait un magnifique bouquet composé de myriade de poissons. C'était une belle façon de finir sa plongée, autour des antennes, avec une bonne luminosité (11 mètres).

Avant : ... Après : ... ...

Outre les dégâts occasionnés au corail par ce mouillage sauvage, tout la partie supérieure de l'antenne principale a été arrachée de son support et ne tiend que par les fils électriques ; ce qui n'a pas empêché un club associatif de "sécuriser" la ligne de mouillage de son bateau "Dolphin" en passant un cordage dans l'extrêmité du bout d'antenne... Pendant ! A noter, pourtant, la présence de deux mouillages (libres et disponibles) à l'avant et à l'arrière de l'épave (photos ci-dessus, à droite)...
Il faut croire que la bêtise est sans limite chez les vandales. D'ailleurs, au moment de partir (ce 15/11/2007 à 10H15), comme le bout ne se libérait pas et, qu'à priori, personne n'avait plus envie de se mettre à l'eau, le pilote du bateau a utilisé la puissance de ses moteurs pour se dégager : ils devaient être pressés de partir !..

A noter que le musée de l'histoire maritime avait utilisé une magnifique photo sous-marine de cette antenne, pour illustrer sa brochure.

plaque métallique arrachée de la cheminée par une ancre

La cheminée a vraisemblablement été victime d'une ancre récalcitrante, sa partie supérieure ayant été arrachée elle se trouve posée, quelques mètres plus bas, sur le flybridge, entre le siège du Pacha et un des projecteurs lumineux. Les mêmes auteurs ? Qui sait...
Il est vraiment dommage et tout à fait regrettable que l'attitude de quelques vandales, irrespectueux de notre patrimoine, contribue à la détérioration accélérée d'un de nos sites de plongée les plus réputés et appréciés.

Réunion prochaine des clubs de plongée de la Province Sud, pour la mise en place d'infrastructures d'amarrage sur les sites :

A noter, une initiative louable de la part du service de l'environnement de la Province Sud, qui convoque tous les clubs (associatifs et professionnels) le 4 décembre prochain, face à la nécessité "de mettre en place des infrastructures d'amarrage sécurisées et pérennes dédiées à cette activité". L'objet de la réunion étant, notamment, de définir les principaux sites de plongée à protéger d'un point de vue environnemental.

Toutefois, il est dommage que le seul procédé retenu par la Province consiste dans la pose de corps-morts en béton, procédé obsolète, de tenue aléatoire suivant la taille des bateaux qui s'y amarrrent et pouvant occasionner des dommages à l'environnement par glissement, voire même mise en danger du navire amarré si insuffisance du ou des corps-morts.
Rappelons ici que les rapports, fournis au gouvernement et à la province Sud depuis 2002, on encouragé les professionnels à investir dans des unités de plongée plus confortables, donc plus grosses et... plus lourdes.

De nos jours, un des meilleurs procédés, bien plus facile à mettre en oeuvre du point de vue de la manutention et beaucoup plus fiable du point de vue de la tenue, consistant à l'enfoncement (hydraulique ou pneumatique) de petits "pieux" métalliques (transportables par un plongeur) d'une longueur ajustable à la nature du fond. La plupart des destinations marines, soucieuses de leur environnement, n'utilisent plus de corps-morts béton depuis bien longtemps et les professionnels, compétents en travaux, ne s'empoisonnent plus la vie avec des blocs de béton. Idée à suivre ?..

Le "Sea Horse", rebaptisé "Le ponton" ou chronique d'un tourisme qui n'en fini plus de se chercher et de ne jamais décoller...

Le réalisateur (Microcosmos, Le peuple de l'herbe, Le peuple migrateur) et célèbre acteur Jacques PERRIN a trouvé son bonheur avec le fameux "ponton" mouillé près de la passe de Dumbéa. Il est bien le seul et cette "bouffée d'oxygène", inattendue, pourrait bien être le dernier soubresaut d'un ponton à l'agonie.

Ambiance "cinéma" du 31 octobre jusque vers la mi-décembre, autour du vieux ponton désaffecté.

La société de production "Galatée Films" a investi les lieux avec ses 22 plongeurs, scientifiques, régisseurs, opérateurs et sous-traitants. Le film "Océans" étant prévu d'être livré en avril 2009. Il est très flatteur d'entendre le réalisateur dire que la Nouvelle-Calédonie est un des plus beaux sites pour sa diversité et qu'elle était pour lui un point de passage obligé.

Mais alors, que font les touristes promis chaque année ? Pourquoi ne sont-ils pas entrain de bronzer sur ce ponton, au contact de cette formidable biodiversité ?
Réponse : vous ne les verrez jamais, ils iront au cinéma.

Pour le moment, le tableau bien moins flatteur et tellement plus réaliste qui s'offre à nous est un ponton rouillé, bientôt à l'état d'épave, aux appareillages de mises à l'eau brisés pour la plupart, portes à moitié arrachées, tableaux électriques ouverts et démontés, bâches lacérées à coups de couteau, toilettes délabrées... Un triste revers du décors, qui restera dans l'ombre du tournage (et dans les esprits de ceux qui y travaillent) à l'instar de notre destination dont le taux de fréquentation n'en fini plus de dégringoler.

Cela n'est pas sans nous rappeler le non moins fameux "Divescope" mouillé à la seiche croissant et qui n'a jamais connu le moindre client, avant de toucher le fond (actualité d'avril 2007) ; également le ponton de l'île aux canards, qui, au contraire, semblait en avoir trop pour ses concurrents et détracteurs.

Et puis, finalement, peut-être que l'ensemble de nos compétences en matière touristique se résume, pour les prestataires, à se jalouser, copier, dénigrer ; et pour les institutions, à dépenser l'argent public en représentations et enquêtes fort coûteuses, à faire des promesses, à imprimer des brochures ne listant qu'une partie des prestataires, à nous parler de la Chine, de la Corée, à distribuer des subventions (Kho Lanta) et dernièrement 15 millions pour encourager la "belle initiative" du réalisateur J. PERRIN... En regard de manquements surprenants pour une destination marine, insulaire, qui n'a pour seul et unique ponton public, dont a su se doter notre belle ville de Nouméa/Province Sud, que celui de l'Anse-Vata (cadeau du Club Med, branlant, sans défense pour y accoster, insuffisamment profond en eau et inaccessible pendant les vacances scolaire).
Messieurs les prestataires : allez y bouziller les beaux et gros bateaux dans lesquels on vous demande d'investir, ou donnez votre argent à la "Sodemo" (gestion de Port Moselle, actionnaires : voir du côté de la Mairie...) pour bénéficier d'un ponton privé, loin de tous les hôtels et de vos clients, pour lesquels vous devrez en plus investir dans un bus !

Carricature d'une logique de développement qui sied assez bien à l'image générale de notre destination, à ses résultats et aux contradictions de certains politiques en charge du tourisme (ne cherchez pas le ministre ayant ce portefeuille, il n'y en a pas) ; logique bien connue, consistant à disposer la charrue avant les boeufs et à vouloir les faire avancer à reculons, ajoutons que les trois charretiers (GIE) se prendrait pour un pilote de formule 1 au moteur hybride, dont chaque roue (province) aurait sa propre autonomie. Sayonara ! (ou plutôt, harakiri...).

Actualités du mois d'octobre 2007

Réunion annuelle du Syndicat des Plongeurs Professionnels de Nouvelle-Calédonie

Trois communiqués ont été publiés dans la presse, informant du jour, du lieu de la réunion et précisant : "Tous les professionnels concernés (habilités à être rémunérés pour une activité de plongée sous-marine) sont invités à y prendre part".
C'est en ces termes que le SPPNC s'est réuni en assemblée générale annuelle ce 23 octobre 2007. Vingt deux adhérents ont débattu pendant presque deux heures, à propos du tourime plongée et des travaux sous-marins, il a été procédé à l'élection d'un nouveau bureau.
Les PV des débats sont disponibles sur demande au secrétariat : sppnc@canl.nc

Le SPPNC a été créé en avril 2005 pour répondre à une demande de structuration des entreprises touristiques de plongée et des entreprises de travaux, lesquelles ont le plus souvent recours à des personnels ayant les mêmes qualifications, ces entreprises ayant aussi les mêmes préoccupations professionnelles et administratives.

Premiers dégâts pour "Pictilis"...

Le nouveau bateau du centre de plongée "NAUTAC ALIZÉ" vient de faire connaissance ave le récif de corail.

A peine mis en service, déjà sur le terre-plein de travail avec une hélice complètement déformée. Bien qu'ayant talonné le récif, l'ensemble gouverne-hélice-ligne d'arbre semble être robuste et avoir résisté relativement bien aux dégâts. Par contre, une des pales d'hélice est complètement déformée et devra être changée. Le centre de plongée en a profité pour faire un nouveau carénage.

Il est intéressant, à cette occasion, de souligner que l'utilisation de ces "grosses" unités, pour la plongée, se fait souvent et nécessairement près des récifs et parfois au vent dominant ; ce qui demande une certaine habileté et surtout une grande prudence lors des manoeuvres.
Il est tout à fait regrettable que la jalousie commerciale, ou le manque de discernement, conduisent certains à couper les mouillages mis en place par leurs propriétaires pour des navires de ce poids (Imperator = 100 tonnes), voir même jusqu'à enlever les chaînes disposées sur le fond (permettant à un plongeur d'y fixer un bout). Les auteurs de ces actions malveillantes sont connus, bien sûr, mais nous ne pouvons pas les citer ; seulement espérer qu'ils prennent conscience de leur irresponsabilité...

Actualités du mois de septembre 2007

L'épave de la Dieppoise dégradée par un mouillage "sauvage"

Dans le courant du mois, un mouillage composé d'une chaîne, d'un bout et d'une bouée orange marquée "ADC" a été installé sur l'antenne la plus élevée de l'épave de la Dieppoise, offrant le spectable affligeant du massacre de la belle concrétion coralienne qui avait entièrement colonisé la petite plate-forme située à cette endroit.

Fini les myriades de petits poissons et l'antenne qui se détachait, majestueuse en contre-jour sur les plus beaux clichés : elle est cassée et pendouille lamentablement, l'aluminium mis à nu par l'acier de la chaîne. Alors... Merci "ADC" ! (nous sommes preneurs des éventuels photos).

A noter également, qu'une ancre a dû arracher la structure supérieure de la cheminée. Ce morceau d'acier plat et circulaire est tombé en contre-bas, sur l'affût de canon.
Pourquoi ne pas utiliser les deux chaînes, l'une à la poupe et l'autre à la proue, pour sécuriser les embarcactions ? Dommage d'abîmer de la sorte notre patrimoine sous-marin, la plongée sur l'épave de la Dieppoise jouie d'une excellente réputation et représente l'un de nos plus beaux sites de plongée de NC. Nous conseillons aux auteurs de s'inspirer de la charte de qualité et de responsabilité.

Recontre avec un grand requin blanc :

Grosse impression, ce samedi 8 septembre, pour un groupe de plongeurs qui évoluaientt dans la zone de 20 mètres avec le centre de plongée IATOK Diving Paradise, lorsqu'ils voient se diriger vers eux un grand requin blanc de plus de 4 mètres.
Patrick, un des encadrants, nous explique : "j'ai vu l'animal remonter du fond et se diriger d'abord sur la première palanquée, presque au contact, puis ensuite venir vers nous à environ 3 mètres; il s'est promené autour de nos deux groupes quelques minutes avant de repartir au fond. 2 plongeuses du 1er groupe ont un peu paniqué et sont remontés rapidement à bord accompagnées du guide, ceux qui étaient avec sont restés assez calmes dans la mesure où ils n'avaient pas identifié la bête. Petite précision: un mâle de 4,26 m pèse 835 kgs et une femelle de 4,70 m 1 628 kgs; celui-ci tournait aux alentours des 5 m (mâle mature)".

Un spécialiste Néo-Zélandais, scientifique au Marine Conservation Department d'Auckland, avait expliqué en 2005 que son équipe suivait cette espèce de requins blanc et avait remarqué leur migration vers la Nouvelle-Calédonie, en suivant les baleines à bosse. De fait, le requin blanc a été maintes fois observé en NC à cette époque de l'année (voir page observations en NC)
(Photo Luc Bourdil)

Actualités du mois d'août 2007

Pictilis : Un nouveau bateau de plongée dans le lagon

A l'instar de son concurrent NOUMEA DIVING, le centre de plongée NAUTAC ALIZÉ (spécialisé dans la clientèle Japonaise) a mis en service, ce 14 août, un splendide navire de plongée qui faisait ses premiers essais dans le lagon.
Cette deuxième "grosse unité" après l'IMPERATOR est exploitée pour la plongée touristique : "PICTILIS" est un splendide bateau de 15 mètres de long, d'occasion, en fibre de verre, consruit au Japon où ce modèle est couramment utilisé pour la plongée.

"PICTILIS"

De toute évidence, il semble que certains professionnels du tourisme commencent à prendre conscience que l'on attire davantage les clients par ses investissements et la qualité de ses prestations, plutôt que par une polique commerciale exclusivement basée sur le dénigrement de la concurrence locale.
Espérant que ces deux exemples feront des émules et que la Nouvelle-Calédonie devienne enfin la destination plongée qu'elle mérite d'être depuis longtemps.

(Décembre 2005) : "Des actes de sabotages sur des bateaux de plongée" où en est-on bientôt 2 ans après ?

Le mois prochain, cela fera 2 ans que la presse locale se faisait le relais d'actes de sabotage sur des bateaux de plongée. La curiosité nous a poussé, au-delà des rumeurs du moment, à voir ce qu'il advenait aujourd'hui des deux bateaux victimes de ces actes odieux.

Bon il n'a pas fallu les chercher longtemps. L'un deux, le pneumatique, est sur sa remorque à Nouville-Plaisance, depuis plus d'un an et dans un drôle d'état (voir photo) : un moteur a disparu et les flotteurs sont plus percés que jamais... Curieux, même pas une ligne dans la presse locale.
Idem pour l'autre bateau, l'Amphirion : il semble n'en jamais finir avec ses problèmes mécaniques, quand bien même les moteurs aient visiblement été changés... Pas une ligne non plus à son sujet... Pourtant, en 2005, le quoditien locale allait jusqu'à informer ses lecteurs du rythme des vidanges dans sa rubrique "mer".

Sabotage de bateau ? ou sabotage de l'info ?... le suspens reste entier deux ans plus tard.
Par contre, question ambiance, aucun suspens, rien n'a changé .

Actualités du mois de Juillet 2007

Une plongée exceptionnelle, avec des baleines à bosse

Décidément, ce mois de juillet est riche en surprises.
Ce samedi 28 juillet, alors qu'ils s'apprêtaient à plonger dans la passe du récif TOOMBO et du grand récif KUÉ, les plongeurs à bord du navire IMPERATOR ont eu l'agréable surprise d'être escortés par deux énormes baleines à bosse, semblant trouver agréable la compagnie de leur bateau.
C'est donc avec joie et exaltation que chacun a pu filmer et photographier les cétacés dans leurs moindres détails, ceux-ci nageant à seulement quelques mètres du bateau, qui avait réduit son allure (cliquer ici pour voir les photos de cette journée).
Après une demi-heure de navigation côte à côte, l'IMPERATOR changeait de cap pour larguer ses plongeurs dans la passe du Toombo et laissait les baleines continuer paisiblement leur route. Mais, contrairement à toute attente, un autre rendez-vous était pris, sans qu'ils ne le sachent...

Ainsi donc, après avoir effectué ses plongées, l'IMPERATOR se dirige encore plus au Sud, le long du grand récif barrière, vers le fameux tombant du récif DUKATI.
La mer est calme et l'eau claire, trois premiers plongeurs se présentent à l'échelle de remontée, suivis de... nos deux baleines ! qui refont leur apparition.
Celles-ci passent sous le bateau, effleurent la surface et se dirigent tout droit vers les autres plongeurs, à environ 30 mètres à l'avant de l'Imperator... Elles passent sous leurs palmes et font surface, juste derrière eux, s'éloignant majestueusement, toujours le long de la grande barrière, plein Sud. Irréel ! Si ce n'est qu'un des plongeurs (Christophe B.) a filmé la scène. Des plongées et une rencontre exceptionnelles. Superbe journée pour des plongeurs comblés !

Le bateau du secours en mer gravement accidenté la nuit dernière...

Alors qu'il revenait d'une intervention près de la passe de St Vincent, durant la nuit du 19 au 20 juillet, le bateau de l'association du secours en mer (SNSM) a heurté violamment un massif de corail en forme de champignon, sous lequel il s'est littéralement encastré, occasionnant de très importants dégâts à la superstructure du navire et blessant gravement le pilote.
Un accident qui, vu les dommages occasionnés au navire, aurait pu avoir des conséquences encore plus sérieuses.
Soulignons l'action de ces secouristes bénévoles, qui interviennent de plus en plus fréquemment, souvent assez loin et dans des conditions de navigation parfois difficiles.
Il était prévu que l'association fasse prochainement l'acquisition d'un nouveau navire, plus performant, la question devient à présent encore plus d'actualité. Lire l'article du quotidien "Les Nouvelles Calédoniennes"

Ce 14 juillet les baleines défilent près du récif Tabou

Peu farouches, volontier curieuses, deux baleines ont commencé à "flirter" avec le navire de plongée Imperator, vers 11H30, alors qu'il quittait le récif Tabou pour la passe de Boulari.

Ce navire étant bien équipé en matériel de prise de vue professionnel, son flybridge offrant un point d'observation privilégié, c'est sans difficulté qu'ont pu être réalisées plusieurs images en haute définition (25 photos à la page en lien ci-dessous).
Rappelons que, dans un cadre associatif, des sorties baleines et randonnées palmées sont organisées avec l'IMPERATOR, au départ de Nouméa.

Notre récif au patrimoine mondial ? Ah, enfin !

Une inscription au patrimoine mondial ratifie le caractère exceptionnel, universel et inestimable d'un monument ou d'un bien naturel.
Sont par exemple classés : le palais de Versailles, l'opéra de Sydney, la grande barrière de corail Australienne, etc.

Le projet est porté par l'Etat et les collectivités locales devant le Comité du patrimoine mondial de l'Unesco ; le dossier néo-calédonien a été déposé le 31 janvier 2007. Et pourquoi pas avant ? Ah, ben... c'est qu'on avait des projets miniers en cours !

les zones proposées doivent être éloignées des impacts environnementaux existants, notamment des activités minières... Le classement de toute la partie Sud de la grande terre et tout particulièrement la baie de Prony a donc été sacrifié au profit du projet industriel, plus rentable et bien moins contraignant qu'un classement à l'Unesco. Eh, pas maso !
Pourtant, depuis un demi-siècle, les projets ne manquaient pas pour cette splendide baie, ses eaux thermales, son paradis botanique et sa curiosité naturelle unique au monde : l'aiguille de Prony et puis, personne n'en parle trop : ses baleines et baleineaux. Ah, regardez-les bien !
Espérons que les eaux boueuses du site minier voudrons bien ne pas, une nouvelle fois, s'allonger jusque vers la passe de la Sarcelle et l'île des Pins, s'affranchissant de la future frontière du classement par l'Unesco, sous le seul prétexte de fortes pluies... Ah, les vilaines !

"Le tourisme à la traîne "

Grands projets et réalisations pour le secteur du nickel, montée en puissance du chantier de Goro (et de sa pollution environnante...) "mais ces bons chiffres ne doivent pas occulter les mauvais, en particulier ceux du tourisme.
Fer de lance de la politique de développement économique depuis 2004, l'activité touristique ne décolle pas. Ses promoteurs estiment qu'il faut laisser le temps au temps, reste que dans les faits la stagnation plombe une filière que les croisiéristes (+46% en un an) ne suffisent pas à redresser". journal "Demain" n° 46 du 6 juillet 2007.

Actualités du mois de Juin 2007

Exploration du récif "Gué"

Situé à peu près à mi-chemin entre l'île Ouen et la passe de la Sarcelle, le récif GUÉ est bien connu de tous ceux qui partricipent à l'observation annuelle des baleines, car il est l'un de leurs sites privilégiés, entouré de fonds d'environ 80 mètres.
Le centre de plongée "Nouméa Plongée" a armé le navire Imperator pour l'exploration de ce site particulièrement intéressant, ce dimanche 24 juin 2007.
Aux dires des responsables de la sortie et des membres du club, le récif aurait un bon potentiel pour la plongée et fera l'objet d'autres plongées de reconnaissance. Probablement en août prochain, les baleines apportant un intérêt supplémentaire à la sortie.

Grande maintenance pour le navire "Imperator"

Le navire de plongée IMPERATOR a été désarmé du 21 mai au 22 juin pour d'importants travaux de maintenance

Grand carénage, installation d'une génératrice neuve dans sa salle des machines, refection complète du guindeau, peintures extérieure/intérieur, représentent une partie des travaux menés durant ces cinq semaines.
La plupart des équipements de plongée on été changé ou complétés (plus de 80 néoprènes à bord, 30 stab, 60 bouteilles...) ce qui en fait une remarquable unité de plongée, tout à fait exceptionnelle pour la Nouvelle-Calédonie.

Actualités du mois de Mai 2007

Actualités du mois d'avril 2007

Divescope : "Le truc qui traîne au fond de l'eau !"

C'est en ces termes que nous avons reçu aujourd'hui un mail et des photos concernant le fameux "divescope".
Mais oui, souvenez-vous (actualité août et avril 2005), ce projet magnifique qui a valu à son auteur des millions de subventions, pour lequel de nombreux sponsors se sont manifestés, qui a suscité une campagne publicitaire sans précédent et a même été imprimé sur timbre poste !

C'est pas marrant, mais ce bel outil de notre développement touristique et les belles ambitions qu'on lui a prêté (pas les sous, ils ont été donné...) font précisément penser aux résultats dudit développement touristique : regardez cette allure bancale, qui touche le fond...
Bon, il ne faut pas vous inquiéter, il ne devrait pas descendre plus bas maintenant... Mais il faudrait que les "sponsors" pensent à faire le ménage, la mer n'est pas un dépôtoire.

Le Poisson-fantôme Solenostomus paradoxus :

Ce magnifique spécimen de poisson-fantôme Solenostomus paradoxus est régulièrement observé sur un des sites de plongée près de la passe de Boulari. Rencontre suffisamment exceptionnelle pour que nous vous fassions partager ces magnifiques images (photos Gene & Denis):

Actualités du mois de mars 2007

Imperator : visite aux îles Loyauté

Le navire Imperator est resté plus d'une semaine à Ouvéa, lors de la dépression tropicale "Odette" ; les vents ont soufflé sous grins à plus de 40 noeuds avec de fortes pluies incessantes pendant 4 jours. Ensuite, escale de quelques jours à Lifou, au ponton de Chepenehe.
L'Imperator est une magnifique unité de plongée, capable de ralier n'importe quels sites de plongée autour de la Nouvelle-Calédonie, avec une très grande autonomie et un confort appréciable. Ci-dessous la magnifique plage de Mouly.

Mouly/Ouvéa et Ponton baie Chepenehe/Lifou

A propos d'Ouvéa, le centre de plongée "OUVEA PLONGÉE" est fermé pour cause de défaut d'agrément, mais l'autre centre "MIO PALMO" est en fonctionnement (près du pont de Mouly).

A Lifou, la baie de Chepenehe est absolument magnifique, avec une ouverture directe sur les grands fonds, du fait de l'absence de récif barrière ; il est étonnant que les navires de tourisme (ici le Pacific Star) ne puissent disposer d'aucun apparaux de mouillage et doivent jeter ancres et chaînes endommageant les fonds sous-marins sur une zone d'évitage considérable. Etonnant que les gens du coin et les autorités locales se satisfassent d'une telle situation...

En baie de Chepenehe à Lifou

A noter que le centre de plongée de Lifou a une nouvelle fois changé de gérance, "Marco" s'en est allé.

Faites-nous parvenir vos informations, nous les publierons.